Durant la session d’École ouverte d’août 2023, les élèves ont pu participer à un atelier d’écriture sur le thème des « pires vacances ». La consigne : se mettre à la place de quelqu’un d’autre et raconter des vacances ratées à la première personne. Pour certains élèves, notamment les futurs sixièmes, c’était la première expérience d’une écriture d'invention sur ordinateur. Et il est plus difficile qu’il n’y paraît de se familiariser avec un clavier et un traitement de texte !

Vous trouverez ci-dessous quelques textes issus de cet atelier d’écriture. Un grand bravo à nos jeunes autrices !

 

Sacrées vacances…
Par Lucie

Juste après avoir terminé l’école, mes parents m’ont proposé d’aller en colonie de vacances.
Au début, j’ai hésité, je ne savais pas ce qui m’attendait là-bas. Puis au final, j’ai refusé. Quelques jours plus tard, mes parents nous ont annoncé une nouvelle :
« Les enfants, plutôt que de rester à la maison et de ne rien faire, nous allons aller en camping !! »
À ce moment-là, j’étais plutôt contente, car quand j’avais 6 ans, ma tante m’y avait emmenée. Alors j’étais contente, aller à un camping pour profiter du soleil ou encore faire des toboggans aquatiques, trop bien quoi…

 

Le lendemain matin, nous sommes partis à la première heure. Le soir – il était à peu près dix-neuf heures et je n’avais pas dormi dans la voiture –, il faisait un très, très mauvais temps, il n’a fait que de pleuvoir… C’était triste. On arrive dans notre mobil-home, c’était bien, il y avait de la place pour tout le monde, enfin… Le truc qui était le plus pénible, c’est que mon frère et moi, on devait dormir dans la même chambre… La nuit je l’entendais ronfler tout fort, c’était l’enfer… Le jour suivant, on voulait aller se baigner, mais vu le temps, je crois qu’on va devoir reporter ça à un autre jour…

Le truc c’est que dans un mobil-home, il n’y a pas grand-chose à faire... Heureusement, j’avais ramené plusieurs livres et un cahier de vacances, alors j’avais le temps de m’occuper.

Le jour suivant, ma mère a vu qu’il y avait une mer pas très loin, à environ dix minutes de route.
À dix heures, nous nous sommes mis en chemin. Arrivés, nous voyons qu’il commence à pleuvoir, mais quelques petites gouttes. Nous avons pris les parapluies et nous faisons un tour. Quelques minutes plus tard, le vent et la pluie commençaient à arriver, nous prenons le chemin du retour.
Avant d’arriver à la voiture, le parapluie de mon petit frère a lâché, il n’y avait plus que trois parapluies. J’étais tellement trempée que je ne voyais même plus la voiture. Il y avait vraiment trop de vent, alors nous sommes rentrés dans un magasin pour nous sécher un peu, le vent se calma et la pluie était devenue plus petite. En arrivant à la voiture, nous étions trempés…

Les vacances venaient à peine de commencer et il pleuvait déjà. De retour à la voiture, il y avait beaucoup d’embouteillages, nous sommes restés plus longtemps que prévu, c’était ennuyant. Nous sommes enfin arrivés après vingt minutes. Nous étions fatigués, mais pas question de se reposer, car nous allions manger. Il faut savoir qu’à ce moment-là, nous venons de nous rappeler que nous n’avons pas encore eu le temps de faire les courses, alors nous n’avons plus qu’un choix à faire : commander. Sachant qu’il pleuvait et que nous étions à l’autre bout de l’accueil, mon frère et moi sommes restés dans le mobil-home, il n’y avait pas de plateforme, alors nous devions regarder les chaînes normales.

Quelques minutes plus tard, les parents m’ont appelé, je leur ai posé la question : « Coucou maman et papa, la commande se passe bien ?
– Oui, tout se passe bien, sauf qu’il n’y a pas que nous qui avons oublié de faire les courses… Plusieurs personnes font la queue aussi, mais nous y sommes presque… Bref, je te laisse, je dois y aller. À plus tard… »

Quelques minutes plus tard, les parents sont enfin arrivés. Moi et mon frère, nous étions affamés, impossible de refuser un bon hamburger tout chaud. Après avoir terminé de manger, j’ai pris ma douche et je me suis bien sûr lavé les cheveux, avec toute cette pluie, je ne devais pas sentir la fleur… Juste après, je commençais déjà à m’ennuyer…

Alors, je propose à mes parents de jouer et il accepte, le problème c’est que je ne trouvais pas le jeu, je me retourne vers mon frère car il avait accepté, avant de partir de le mettre dans sa valise. Je lui demande alors en m’exclamant : « Où as-tu mis mes jeux ?!!
– Bah, euh, ça prenait trop de place, alors je les ai sortis et j’ai oublié de les remettre… répondit-il tout bas.
– Calmez-vous les enfants, ce n’est rien. Qu’as-tu ramené d’autres à part ça ? dit ma mère qui essaie de calmer tout le monde.
– Je n’ai rien ramené d’autre à part des livres et mon cahier de vacances… » répondis-je, encore toute déçue

Et voilà que les problèmes ne faisaient que commencer, je sens que je ne vais pas aimer ici. Quelques jours plus tard, la pluie ne cessait de tomber. À la dernière minute, nous sommes partis plus tôt. Enfin, une journée avant.

Nous sommes le jour suivant, et je suis actuellement chez moi, je n’ai pas grand-chose à faire… Alors je décide de proposer des activités, sauf qu’ils n’ont pas accepté. Alors je leur ai proposé, inquiète de savoir le résultat :

« Maman, papa, vous vous souvenez à la kermesse, j’ai gagné des places au parc Astérix, vous croyez qu’on pourrait y aller ?!
– Oh, je suis désolée ma chérie, quand nous sommes partis en vacances au camping, nous avons donné les places à tante Christine, pour ses enfants et elle-même, dit ma mère.

– Oh non, nous n’avons plus rien à faire… Ces vacances sont les pires de toutes, c’est ennuyeux… » dis-je alors, toute triste.

Bah voilà, les pires vacances au monde, et ça ne faisait que de commencer : nous ne sommes qu’en juillet. Première fois que je dis ça, mais j’ai hâte que les vacances se terminent… J’ai une idée : et si j’allais chez une amie, cela me fera passer du temps à la place de rester à la maison sans rien faire. Je vais demander à ma mère, mais avant tout : il faut que je voie si une de mes copines est libre… Car sinon, ça ne sert à rien de demander à mes parents… je vais leur envoyer un message afin qu’elles répondent, j’espère qu’elles répondront vite. Sinon cela risque d’être embêtant. Je le redis encore une fois :
LES PIRES VACANCES DE TOUS LES TEMPS !!

Quelques minutes plus tard

Oh j’ai enfin un message alors voyons voir :
« Salut, j’espère que tu vas bien, contrairement à tes vacances… Sinon pour le message… »
« Chérie, viens s’il te plaît, je dois te parler de quelques choses… On a un petit problème avec tante Christine… En revenant du parc Astérix, il y a eu un petit problème de voiture. Ils étaient sur le chemin du retour quand soudain, un gros animal non-identifié a surgi devant leur voiture. Sous le choc, ils ne se préoccupent pas de la route et tombent dans un grand ravin. Après cette chute, ils sont tous à l’hôpital et ils nous ont proposé d’aller voir leur état. »
À ce moment-là, j’étais sous le choc, je ne comprenais rien à part qu’l y avait eu un accident. Peu de temps après, nous sommes arrivés à l’hôpital (il était très grand). Enfin, nous sommes arrivés à leurs chambres. J’arrivais à les apercevoir de peu à cause de plusieurs docteurs et d’autres de leurs proches. Quelques temps ont passé et la foule commençait à partir… J’ai pu les voir de plus près et je leur ai demandé de m’expliquer ce qui s’était passé plus précisément. Mais je n’ai pas eu le temps de leur demander. Tout ce que j’ai pu constater, c’est qu’ils avaient beaucoup de blessures et de dommages. J’étais tellement triste que je n’ai même pas pensé au message de ma copine. En arrivant à la maison, ma mère me dit :
« Chérie, je sais que c’est très douloureux que des membres de ta famille soient à l’hôpital. Alors pour te réconforter, j’y ai réfléchi et si une de tes copines est disponible, tu pourras aller chez elle. »
C’est à ce moment-là que j’y ai repensé. Sans plus tarder, j’ai foncé dans ma chambre pour lire le message. Ma mère n’avait pas compris pourquoi j’étais montée et monta à son tour. Tellement impatiente, je ne l’avais bien évidement pas entendue. J’ouvre le grand et long message et je le lis :
« Salut, j’espère que tu vas bien, contrairement à tes vacances… Sinon pour le message, je suis bien disponible et j’aimerais que tu viennes chez moi, si ta mère est bien évidement d’accord. »
À ce moment-là, j’étais tout excitée et je fonce alors retrouver ma mère. Je ne l’avais pas vu rentrer dans ma chambre, alors je m’arrête et je lui dis :
« Maman, ce n’est pas tout perdu, est-ce que je peux aller chez une de mes copine ?! Tu sais Fanny !
– Calme toi, de toutes façons, je ne peux dire non car ton frère est chez un ami aussi. Alors pourquoi pas » dit ma mère.
Après sa réponse, j’ai prévenu ma copine. J’étais tellement heureuse : tout n’était pas perdu. Le jour suivant, je prépare vite mes affaires et je lui envoie alors un message pour demander quand je dois venir.
Peu de temps après, je mets mes chaussures et je me dirige chez elle. Bien sûr, je ne vais pas y aller à pied, ma copine n’habite pas à côté. On ne peut pas dire qu’elle habite à l’autre bout de l’univers mais à quelques rues de la mienne. Bref, j’arrive là-bas et je me précipite pour sonner chez elle. Bien sûr, je dois avoir la poisse à cause de ces maudites vacances. Alors comme par hasard elle ne répond pas, je regarde par la fenêtre et je n’aperçois personnes. Mais si vous me connaissez bien, je ne suis pas le genre de personne qui abandonne. Alors je reste jusqu’à exactement dix-sept heures. J’étais sur le point de partir jusqu’à que j’entende un klaxon.
Je ne perds pas espoir, je regarde qui c’est, et j’arrive à apercevoir…
C’était ma copine Fanny, la copine chez qui j’allais justement. Je suis devant depuis des heures… Elle sort de la voiture et je lui dis : « enfin, où étais-tu passée ? ! J’ai failli devoir rentrer chez moi à cause de ma mère, qu’est-ce que tu fichais ? Ne me dit pas que tu avais oublié ? !
– Mais non, c’est juste que mes parents avaient oublié et m’ont fait une surprise. Ils m’ont emmené à un musée, c’était trop bien ! »
Après l’avoir entendu, j’étais à la fois heureuse qu’elle soit allée dans un musée et à la fois triste de savoir qu’on m’avait oubliée. Cinq minutes plus tard, je suis allée dans la chambre de Fanny, on s’est amusé pendant à peu près une heure jusqu’à que sa mère toque :

« Fanny, il va falloir que tu dises au revoir à ta copine. Tata a eu un problème, il faut qu’on aille la voir pour la rassurer. »
Je suis sortie et, arrivée devant mon vélo : BAM ! Une roue était crevée. Je devais alors faire le chemin à pied avec mon vélo à la main. Après être rentré à la maison, ma mère m’annonce une TERRIBLE nouvelle :
Je devais garder l’enfant de la voisine, l’enfer.
C’est qu’elle adore le catch : alors elle adore me sauter dessus…

 

Les Pires Vacances au monde
Par Éléa


Lundi
Je me suis levée à deux heures du matin pour faire une randonnée de 30 kilomètres, je n’ai pas déjeuné. J’ai une faim de loup et je dors en mème temps que je marche. Premier jour de la semaine... ça commence mal... très mal.

Mardi
La journée d’hier m’a littéralement détruite : j’ai glissé sur un rocher et je me suis cassé le coccyx. Je suis chez moi car tous les hôpitaux sont remplis. C’est comme si on m’avait écrasée puis reconstruite et ainsi de suite. C’est horrible, l’hélicoptère est arrivé une heure après mes innombrables appels à l’aide. Ces vacances sont nulles !

Mercredi
Je ne peux plus bouger… j’ai mal… trop mal…
Je suis à l’hôpital Saint-Jean–Maurice pour ma blessure, elle est   plus grave que ce que je croyais… C’est… affreux.
Les murs sont humides est les autres patients n’ont plus d’espoir. L’un d’eux a une jambe écrasée et un bras gonflé, avec des plaques, je ne veux pas savoir ce qu’il lui est arrivé…
Ma chambre d’opération est tout sauf accueillante : il y a des taches de moisi partout. J’aurais dû écouter les commentaires, ils disaient que les gens sortaient traumatisés et encore plus malades, mais j’avais tellement mal… Maintenant je le regrette…

Jeudi
Maintenant je ne peux plus retourner en arrière, l’opération va bientôt avoir lieu et je suis tellement stressée que j’oublie d’en avoir mal. Mon meilleur ami est à l’autre bout du monde, il me soutient numériquement mais ce n’a pas la mème chose…
L’opération a commencé : ils ont commencé à m’endormir pour que je ne sente pas la douleur, mais leurs masques respiratoire ne donnent pas envie : des traces visqueuses sont présentes et son odeur est...HORRIBLE, on dirait qu’ils font tout pour que les patients souffrent ! Apres l’opération j’ai fouiné un peu et … c’est pas joli-joli, c’est mème terrifiant. Les chirurgiens sont des psychopathes qui veulent en terminer avec leurs patients… pour de bon.

Vendredi
Je dénonce à la police l’hôpital de Saint-Jean–Maurice, mais leurs réaction est tout sauf à quoi je m’attendais : ils ont rigolé d’une force qui fit trembler les murs.
« Qu’y a-t-il ? » ai-je fini par articuler très surprise par la réaction des policier.
« Tu te moques de nous, c’est ça ? » ont-ils dit après avoir repris leur souffle.
Cette accusation me prit la patience qui me restais, et je partis en courant.

Ces vacances commencent sérieusement à me courir sur le haricot !
Je ne suis pas d’accord ! marre ! marre ! plus que marre !
Demain, c’est repos !!!

 

Les vacances de Melissa
Par Léonie

Pendant les vacances, je devais aller en Espagne rendre visite à ma tante qui était souffrante. Avant de prendre l’avion, je suis allée à l’hôpital pour enlever mon plâtre.
    Eh oui, j’ai un plâtre. Je me suis fait ça en tombant de cheval, car je fais de l’équitation.

Le docteur m’a appelée. Bien évidemment, c’était un stagiaire. Il m’a installée sur une table et m’a dit de ne pas bouger. Puis cinq minutes après il est revenu avec un marteau et un clou. Il m’a dit : « Ne t’inquiète pas, ça ne devrait pas faire mal ! »

Tout à coup, il pose le clou sur mon plâtre et il frappe, il frappe tellement fort que j’en pleurai toutes les larmes de mon corps. J’eus des rides pires que celles de ma grand-mère !!

Quand le docteur enleva le plâtre, il eut un cri de stupeur et je sentis soudainement mon cœur s’arrêter : sous le plâtre, la peau avait MOISI !!!
Il dut tout racler avec une petite cuillère. Cela prit QUATRE HEURES !!!!!!!!!
Je dus aller me faire opérer et terminer mes vacances dans un fauteuil roulant.

C’était les pires vacances de ma vie ! ! !
       

Des vacances horribles
Par Gaïa

Cette année, j’ai passé des vacances horribles.
Pour commencer, je devais partir au Portugal, mais mon voyage a été annulé et mon nom s’est retrouvé par erreur sur une liste pour un stage de basket, puis au bout de seulement trois jours, je me suis cassé le bras.
Après le stage, les vacances ne se sont pas améliorées, je ne pouvais mème pas sortir avec mes amies de peur de mouiller mon plâtre car il y a eu des orages tous les jours cette semaine.
Après deux semaines, j’ai enfin enlevé mon plâtre mais, sur le retour, une roue de la voiture s’est crevée j’ai attendu quatre heures dans le froid et sous la pluie avant que les dépanneurs arrivent – et en plus, ça a couté un bras à ma mère !
Demain, c’est l’anniversaire d’une de mes amies, je me suis acheté une robe mais mon petit frère a fait tomber ses pots de peintures dessus.
Ce matin je suis allée faire les courses, et en rentrant chez moi j’ai glissé et un de mes sacs de course est tombé sur mon bras et je me suis cassé le bras encore une fois.
Les vacances sont terminées je n’ai jamais été aussi contente de reprendre l’école.
Aujourd’hui c’est la rentrée !  
 

Mes vacances catastrophiques
Par Naïla

Je m’appelle Melissa et j’ai 11 ans. Je rentre en 6eme début septembre et je suis très pressée. Je vais vous raconter mes vacances catastrophiques.
Je me suis réveillée, je me suis brossé les dents, habillée (j’ai mis mon pull à l’envers), je suis montée dans la voiture pour aller en Espagne.
J’ai commencé à lire et on est tombé en panne d’essence. On a dû appeler une remorque qui est venue nous déposer à la pompe à essence la plus proche.

J’ai pu continuer la route, heureusement. Je me suis arrêtée chez ma tante à Lyon avant de reprendre la route.
Super, je suis enfin arrivée devant mon hôtel. Je suis un peu triste car il est 11h30 et que je n’aurai la chambre qu’à 15h30. En attendant, je suis partie à la plage. Il est enfin 15h30, je vais pouvoir rentrer dans l’hôtel, je vais prendre une douche, mais avant je vais aller faire un plongeon dans la piscine. Oh, non ! La piscine est vide, je vais devoir attendre trois jours, alors je vais sortir au bord de plage avec ma famille, pour manger une glace. Mon goût préféré est la vanille-chocolat : je me suis régalée. Changement de programme en rentrant à l’hôtel : la piscine seras remplie demain en fin de journée.

La piscine à l’air très grande, je suis pressé de me baigner dedans. Je vais aller prendre le dîner à l’hôtel, je suis affamée. Hmmmm, je me suis régalée ! Au dîner, il y avait des pâtes avec de la salade et au dessert un gâteau au chocolat : il était délicieux ! Je vais aller me coucher et je me réveillerai demain matin très tôt pour aller à la plage.

J’ai bien dormi ! Je vais aller prendre mon petit déjeuner.
C’était délicieux, il y avait des pancakes avec chocolat au lait. Allez, je vais me préparer. Je me coiffe, j’enfile mon maillot de bain et je prends la route pour aller à la plage. Il fait 38 degrés aujourd’hui ! Je vais prendre à boire dans la petite cafeteria. L’eau est très bonne, je m’amuse avec ma famille, c’est génial !
J’ai appris que ma meilleure amie était dans le même hôtel, donc je suis partie lui rendre visite. Sa chambre était juste à côté de la mienne ! Je sentais qu’on allait s’amuser toutes les deux. J’ai organisé une sortie pour nous deux ; on est allé au restaurant, c’était délicieux ; demain je pourrais enfin aller me baigner dans la piscine de l’hôtel : j’ai hâte.

J’ai bien dormi je vais aller prendre mon petit déjeuner. Super ! ce matin il y a des gaufres, des croissants, des pains au chocolat avec du lait et plein d’autres choses.
Je sais pas mettre quelle maillot de bain pour aujourd’hui je pense que j’ai une préférence pour le bleu pailleté je le mets et j’y vais ; je descends les escaliers et je pense que ce serais bien si j’allais chercher ma meilleure amie pour que on s’amuse ensemble aujourd’hui !

On a joué et on s’est amusé ensemble, on s’est raconté des blagues, et le soir même elle m’a invité dans sa chambre. Super ! Je sens que ce soir je vais bien m’amuser avec Naila, on va aller prendre le dîner ensemble avec nos deux familles, je suis très pressée ! On s’amuse tellement toutes les deux ! En plus je crois qu’on rentre le même jour, et dans le même avion ! Je suis tellement heureuse, c’est trop cool d’être en vacances avec sa meilleure amie ! Je n’ai même pas envie de rentrer, c’est tellement génial, c’est des vacances de rêve !

Je reçois un appel : c’est ma mère.

« Allô, maman ?
–  Il y a eu un problème : finalement nous rentrons dans trois jours.
– Oh, non, pourquoi ?
– Car notre chambre sera à d’autres personnes dans trois jours.
– Et on peut pas prendre une autre chambre ?
– Non, je suis désolée… »