L’école ouverte à Paris : découverte du Sacré-Cœur
Le 27 août 2025, 40 élèves du collège Paul-Langevin participaient à une journée de découverte parisienne en compagnie de M. Laouedj, Yanis et M. Potschke.
Arrivés à la station Anvers après avoir emprunté le RER B puis le métro, nous avons remonté la rue de Steinkerque puis gravi les escaliers du square Louise-Michel. Devant l’incroyable panorama que l’on peut admirer depuis le haut de la Butte Montmartre, quelques explications ont été données sur la basilique devant laquelle nous nous trouvions : le Sacré-Cœur. L’occasion d’évoquer le programme de sixième sur les Grands Textes fondateurs, de présenter certains symboles et personnages de la religion chrétienne (la croix, Jésus, Marie, l’ange Gabriel) et d’expliquer leur place dans les autres religions abrahamiques (le judaïsme et l’islam), ainsi que de dire quelques mots sur l’architecture du lieu.
Vers onze heures, nous entrions dans le Sacré-Cœur : visite des collatéraux et du déambulatoire (pas la nef, puisqu’il s’agit d’un lieu de prière et que les sorties scolaires sont, bien entendu, laïques), observation des vitraux et d’une statue de Saint-Pierre et de ses clés.

À midi : pause-déjeuner ! Le groupe s’est installé au parc de la Turlure, à deux pas et pourtant si calme, loin du tumulte de Montmartre. Les élèves sont restés plus d’une heure à jouer à la balle, à papoter, ou à écouter quelques explications sur la noblesse du pigeon, animal mal-aimé, souvent comparé à un rat volant, mais pourtant utile, intelligent et succulent. Le parc de la Turlure offre également des jeux pour enfants sur lesquels les élèves auraient pu passer la journée (à courir, grimper, s’arroser aussi) s’il n’avait pas fallu siffler la fin de la récréation.


Car à 13h20, nous repartions en direction d’une autre église : l’église Saint-Pierre, plus sombre, plus fraîche et plus austère, beaucoup moins fréquentée que le Sacré-Cœur, mais où la lumière colorée par les vitraux était très impressionnante. Ensuite, direction la célèbre place du Tertre et ses artistes, où les dessinateurs professionnels croquaient les passants avec un talent incroyable (sauf un). Les élèves ont pu admirer les belles façades des maisons bourgeoises, le lierre qui y grimpait doucement, et surtout le coup de crayon des dessinateurs.

Nous avons ensuite pris la direction du square Suzanne-Buisson ; sur la route, un arrêt a permis d’observer la place Dalida et le buste de la chanteuse, abîmé bêtement par certains passants – ce que les élèves ont pu constater de leurs propres yeux. Au square, un peu avant 14h30, une nouvelle petite pause a offert l’occasion de quelques activités, notamment un petit concours de gym durant lequel une petite fille qui se trouvait là avec ses parents a impressionné tout le monde.

La balade s’est poursuivie vers le jardin Louise-Weber ; sur le chemin, le groupe s’est arrêté quelques instants devant l’ancienne maison de Dalida, puis sur la belle place Émile-Goudeau. Au jardin Louise-Weber, une dernière session d’activités sportives a eu lieu : tandis que la plupart des élèves grimpaient sur le faux bateau en bois, une équipe de football improvisée (Kamron, Evan, Jonas et M. Laouedj) affrontait les joueurs locaux… et les battait (5–3) !
Mais il se faisait tard et il fallait déjà penser à rentrer. Nous nous sommes rendus devant le mur des « Je t’aime » où « Je t’aime » est écrit en 250 langues et plusieurs alphabets : latin, cyrillique, arabe, hébreu, japonais, coréen, chinois, géorgien, etc. L’un des endroits les plus « instagrammables » de Paris !
Pour finir, une troisième église est venue servir de point de comparaison avec les deux précédentes : Saint-Jean de Montmartre, plus épurée, mais aussi dans un style Art nouveau plus étonnant d’un point de vue architectural.
Et voilà, il était déjà 16h20 : il fallait rentrer. Nous avons pris d’abord la ligne 12 du métro à Abbesses, la station la plus profonde de Paris, puis la ligne 2 à Pigalle, direction La Chapelle. À La Chapelle, petite pointe de vitesse (il ne fallait pas rater le K de 16h42 !) vers Gare du Nord, d’où nous avons sereinement rejoint Mitry-Mory à bord du transilien. Arrivée en gare de Mitry-Claye à 17 heures, pile à temps !
